Why I Blend Analog and Digital

Tuesday, May 21, 2024

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Illustration Photo, @alice_shoot33 as part of the session “The Woman with 1000 Faces”.

My choice to mix grain and analog-style effects into my digital photos truly comes from the heart. It’s my way of seeking greater authenticity and standing out from the sometimes too perfect and impersonal side of digital photos.

Digital provides sharp and precise images, which is great, but often they lack that little something, that soul found in analog photos where every little flaw has its charm.

In my artistic work, I intentionally add these elements to give digital photos a sense of history and human warmth that are often missing in modern works. This approach changes the way photos are perceived, making them closer to the viewers, speaking directly to their hearts and emotions.

For example, by adding a bit of grain, the photo takes on a texture that you can almost feel, like a direct link to the real world. Choosing a type of film simulation is also about choosing a specific ambiance, as each type of film brings its own emotions, like the warmth of a Kodak Portra or the strong contrast of an Ilford black and white.

I don’t make these decisions lightly. They come from deep reflection and a close connection with what I’m photographing. When I decide how much grain to add or which film style to emulate, I think about the feelings I want to evoke and the atmosphere I want to create.

This process is as much about reclaiming the lost art of film photography as it is about connecting the viewer with what they see.

By blending digital precision with analog charm, I’m not just challenging the norms of digital photography, I’m also creating richer, more textured images that celebrate the beauty of imperfections.

Pourquoi Je Mélange Analogique et Numérique dans le traitement de mes photos

Mon choix d’incorporer du grain et des effets de style analogique dans mes photos numériques vient véritablement du cœur. C’est ma manière de rechercher une plus grande authenticité et de me distinguer du côté parfois trop parfait et impersonnel des photos numériques.

Le numérique offre des images nettes et précises, ce qui est formidable, mais souvent, elles manquent de ce petit quelque chose, cette âme que l’on trouve dans les photos analogiques où chaque petite imperfection a son charme.

Dans mon travail artistique, j’ajoute intentionnellement ces éléments pour donner aux photos numériques un sens de l’histoire et une chaleur humaine qui manquent souvent dans les œuvres modernes. Cette approche change la façon dont les photos sont perçues, les rendant plus proches des spectateurs, parlant directement à leurs cœurs et à leurs émotions.

Par exemple, en ajoutant un peu de grain, la photo prend une texture que l’on peut presque ressentir, comme un lien direct avec le monde réel. Choisir un type de simulation de film, c’est aussi choisir une ambiance spécifique, car chaque type de film apporte ses propres émotions, comme la chaleur d’un Kodak Portra ou le fort contraste d’un Ilford en noir et blanc.

Je ne prends pas ces décisions à la légère. Elles résultent d’une réflexion profonde et d’une connexion étroite avec ce que je photographie. Lorsque je décide de la quantité de grain à ajouter ou du style de film à émuler, je pense aux sentiments que je veux évoquer et à l’atmosphère que je veux créer.

Ce processus consiste autant à réacquérir l’art perdu de la photographie argentique qu’à connecter le spectateur avec ce qu’il voit.

En mélangeant la précision numérique avec le charme analogique, je ne fais pas que défier les normes de la photographie numérique ; je crée également des images plus riches et plus texturées qui célèbrent la beauté des imperfections.